To do list de pacotilleuse, alors que, la route de la mer et de l’ailleurs est barrée dans nos esprits :
– Explorer encore les traces laissées par les paroles brutes des africaines.
– Rabouter entre elles des histoires atlantiques. Relier, relayer, relater.
– Retourner dans les cales des bateaux, faire cet effort-là. Enregistrer son liquide amniotique.
– Proposer d’autres images, des images bien réelles, renversantes.
– Ne pas se croire mission, n’être que relation.
– Chercher derrière elles, le paysage qui leur est commun.
– Entrer dans les paysages opaques. Hurler au droit à l’opacité. Mais surtout, entrer dans les paysages opaques en tremblant, en tremblant, en tremblant.
Alors peut-être, alors peut-être seulement, retrouver nez-à-nez avec La mer sans horizon de Gustave Courbet ou La femme au podoscaphe. Cette fois-ci, elle sera noire.